Les 4 étapes de la gestion du risque

Le management du risque est un processus crucial pour toute organisation, permettant d’identifier, évaluer, traiter et surveiller les risques pouvant peser sur une entité, qu’ils soient internes ou externes. Découvrez les quatre étapes essentielles du processus de gestion du risque en entreprise.

Etape 1 : l’identification des risques

La première étape consiste à identifier les différents risques auxquels l’organisation peut être exposée. Il existe plusieurs types de risques dont : le risque de crédit, le risque de solvabilité, le risque de défaillance, mais aussi les risques pays et activité, le risque cyber ou encore le risque de réputation.

Cette phase implique la collecte d’informations via diverses sources. Cela nécessite entre autres choses le recours à une ou plusieurs bases de données d’entreprises, de préférence les plus exhaustives possibles.

On peut aussi recourir à des entretiens avec ses tiers pour identifier les différents scenarios de risques possibles.

Une bonne compréhension du contexte interne et externe de l’entreprise est cruciale à ce stade pour identifier les menaces et les opportunités. Les informations collectées dans les arbres capitalistiques, les bilans, les chaînes d’approvisionnement et de production, ou encore la presse et les listes de sanctions seront ensuite analysées grâce à des outils de gestion du risque adaptés et automatisés.

Etape 2 : l’évaluation des risques

Une fois les risques identifiés, l’étape suivante de la gestion du risque consiste à évaluer leur impact potentiel sur son organisation. Cette évaluation permet de classer les risques en fonction de leur gravité et de leur priorité de traitement. Des outils comme la cartographie des risques peuvent être créés pour hiérarchiser les risques, facilitant la prise de décision. Cette étape est primordiale pour visualiser l’étendue des risques et planifier les ressources qui seront nécessaires pour les mitiger.

Etape 3 : le traitement des risques

Le traitement des risques vise à réduire leur probabilité d’occurrence et à minimiser leur impact sur l’entreprise. Plusieurs stratégies peuvent en ce sens être adoptées : évitement, réduction, transfert (par exemple auprès des assurances comme l’assurance-crédit) ou acceptation (quand les coûts de remédiation sont supérieurs aux bénéfices de celle-ci). Le traitement des risques nécessite de définir les rôles et responsabilités au sein de l’entreprise et de mettre en place un plan d’action.

Etape 4 : le reporting et le monitoring des risques

La dernière étape de la gestion du risque consiste à reporter, surveiller les risques, et à suivre l’efficacité des mesures prises. Le monitoring doit être continu pour être en capacité d’identifier de nouveaux risques et de réagir rapidement. Un reporting régulier des risques auprès des différentes parties prenantes de l’entreprise (en interne, notamment la direction, mais aussi en externe, les régulateurs) est obligatoire si l’on veut garantir une bonne gouvernance du risque. Les outils de monitoring et de reporting aident à développer une culture du risque proactive.

 

Grâce à une gestion du risque proactive, réactive et continue, les organisations s’assurent de prendre toutes les mesures pour se protéger et ainsi continuer à se développer sereinement.

L’engagement de tous les niveaux de l’organisation est crucial pour intégrer le management du risque dans la culture d’entreprise et pour assurer une prise de décision éclairée à tous les niveaux.

A ce titre, Altares vous propose sa solution de gestion du risque intuiz+ vous permettant d’automatiser vos processus et de gagner en temps et en efficacité.